En 2019, d’après l’ARC (association des responsables de copropriétés), les charges de ces dernières ont augmenté de 2%. Si ce chiffre est moins élevé que les années précédentes, il est pourtant deux fois supérieur à l’inflation. Décryptage.
Une augmentation limitée en 2019
En 2018, l’association avait pu noter une augmentation de 5% des charges de copropriétés par rapport à 2017. On peut donc constater un léger ralentissement sur 2019, puisque la hausse s’est limitée à 2%.
Pourtant, selon l’observatoire des charges de copropriétaires (Oscar), les dépenses n’ont réellement augmenté que de 1,6%. En effet, il faut compter en moyenne 50 euros de charges par mètre carré et par an. Si l’on se perd à faire des comparaisons avec le début des années 2000, on constate en près de 20 ans une hausse de 70% des charges, alors même que l’inflation pour la même période n’est que de 24%. Alors d’où vient cette augmentation ?
Les raisons de l’augmentation
Si l’on regarde les dépenses de plus près on peut analyser cette augmentation.
Ainsi, on constate tout d’abord que les dépenses liées au chauffage sont restées stables, il faut dire que l’hiver doux qui a régné sur la France a permis de moins consommer, et donc de compenser l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz.
Par contre, les contrats d’assurance et les prestations des syndics professionnels ont vu leurs tarifs augmenter, comme chaque année. Et compte tenu de la crise sanitaire 2020, il y a de forte probabilité pour que cette tendance s’accentue encore plus. Ainsi, on constate donc une hausse de 4% pour les syndics, et de 6% de la part des assureurs. Ces chiffres sont une moyenne, mais certaines copropriétés ont subi des augmentations plus importantes.
En ce qui concerne la maintenance et l’entretien, ces charges ont également augmentées mais ont quand été relativement bien maîtrisées. Tout comme les charges de gardiennage, où l’on constate une hausse moyenne de 2,2%, ce qui reste comparable aux années précédentes.