Si vous habitez dans une copropriété, vous possédez peut-être un chauffage collectif. Ce dernier doit être activé chaque année pour que tous les habitants puissent en profiter lorsque les températures baissent au début de l’hiver. C’est une solution qui permet de réduire les charges pour les copropriétaires puisqu’ils se partagent les frais de chauffage.
En revanche, savez-vous qui est en charge de mettre en route le chauffage collectif de votre résidence ? Nous vous expliquons son fonctionnement dans cet article !
La loi n’ordonne pas de dates fixes, mais des seuils doivent tout de même être respectés pour que les copropriétaires puissent être sûrs de profiter d’une température agréable tout au long de l’année.
La mise en route du chauffage
Le règlement de la copropriété peut stipuler une date fixe de mise en route et d’arrêt, elle sera donc la même chaque année. Quand ce n’est pas précisé, c’est au conseil syndical de s’en occuper puis de la communiquer au chauffagiste en charge de la copropriété.
Cette date peut être établie à partir d’un vote lors d’une assemblée générale. Tous les copropriétaires pourront se réunir et débattre ensemble chaque année. Ce système permet de mieux s’adapter à la météo et de contrôler davantage les budgets.
La date de mise en route
En fonction des régions et du climat, le chauffage collectif n’est pas mis en marche à la même date chaque année partout en France. Certains sont obligés de le faire dès l’automne en octobre alors que d’autres peuvent attendre un mois de plus.
L’essentiel est de trouver le bon moment pour éviter de l’allumer trop tôt ou trop tard, à l’inverse il faut optimiser au maximum le confort de tous les copropriétaires de manière à ce qu’ils puissent profiter d’une température intérieure agréable. L’intérêt est double puisque la date de mise en route et d’arrêt du chauffage collectif aura aussi un impact sur le montant des charges communes.
Le réglage de la température
La température du chauffage collectif peut être modifiée au fur et à mesure des mois. Puisqu’il fait plus froid en décembre qu’en octobre ou en avril, il sera nécessaire de régler le système de chauffage pour qu’à l’intérieur la température soit stable et agréable.
La température minimale est fixée à 18° au centre des pièces des logements. Il n’est donc pas possible de chauffer en dessous de ce seuil, mais les occupants peuvent régler leurs équipements pour diminuer le chauffage.
Si la température est en dessous de 18°, les copropriétaires ont le droit de demander au syndic d’augmenter le chauffage collectif lorsque le permis de construire du bâtiment date du 1er juin 2001 ou d’après. Dans le cas contraire, il faut que les équipements soient estimés non conformes pour que le chauffage soit augmenté ou modifié.
Néanmoins, le seuil maximal est de 19°, par conséquent un logement ne sera pas chauffé au-dessus de cette température. Chaque lot étant isolé différemment, il est possible que certains d’entre eux dépassent tout de même ce seuil.