Le retour à la normale est attendu dans tous les secteurs d’activité, et l’immobilier ne fait pas exception. Dans ce contexte, les AG de copropriété peuvent à nouveau être organisées en présentiel depuis le 9 juin 2021. Une bonne nouvelle pour les copropriétaires, pour qui le distanciel ne faisait pas l’unanimité !
Mais entre les contraintes sanitaires à respecter et les limitations, peut-on réellement parler de retour à la normale ?
Retrouver le lien avec les copropriétaires
Le vote par correspondance était devenu la norme en cette période de crise sanitaire. Mais c’est un constat qui n’est pas au goût de tout le monde parmi les copropriétaires. Privilégié lors des assemblées générales, le vote par correspondance est accusé de faire perdre le lien.
Lors d’une assemblée générale de copropriété, ce sont les débats qui font évoluer les projets de résolution. Cet aspect n’existe plus avec le vote par correspondance, qui ne donne pas l’opportunité d’échanger sur les ordres du jour.
Des AG de copropriété en présentiel sous conditions
Mais cette nouvelle liberté a ses limites. Mis à part les gestes barrières obligatoires, c’est-à-dire le port du masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique, le lieu choisi pour l’AG de copropriété devra respecter un minimum de 4 m² par personne. Un chiffre qui rend les assemblées générales en présentiel inadaptées pour les grandes copropriétés. Il faudrait une pièce de 120 m² pour accueillir un total de 30 personnes ! Des contraintes plus grandes, pour des coûts plus élevés.
Ces nouvelles mesures ne sont donc applicables qu’à des petites copropriétés. Une autre possibilité s’offre aux copropriétaires : l’AG mixte, avec certains copropriétaires en présentiel, et d’autres en distanciel. Une option qui peut se révéler difficile à gérer, même avec des outils numériques performants. La solution du 100 % à distance resterait-elle la plus simple pour le syndic de copropriété ?